pierre faure
Photographies
« Les photographies sont les parois de nos grottes, on y distingue l’empreinte de ceux que nous étions sur ces vieux trajets de l’enfance, quelque part par ici ou dans un autre coin de France, ceux que d’autres, à notre suite, se sont mis à arpenter.
Elles gardent la trace des cheveux qui gouttent sur le nylon du pull, de la fumée des cigarettes masquant
les sourcils froncés, des pupilles figées par le souffle, délimitées par la cendre, de l’ombre de ces visages que rien ne protégeait, ni la peau épaisse des années, ni le poids des attachements qu’on ignore et qui arriment au paysage, trouées noires sur fond blanc, trouées blanches sur fond noir. »
Hélène Gaudy, Pierre Faure : les jours couchés, éditions sur la Crête
Focus
France périphérique
Le titre « France Périphérique » est emprunté à l’ouvrage éponyme du géographe Christophe Guilluy qui aborde les problématiques politiques, sociales et culturelles de la France contemporaine par le prisme du territoire. La série documentaire en noir et blanc, dresse le portrait de ces marges périurbaines les plus fragiles des grandes villes jusqu’aux espaces ruraux en passant par les petites villes et villes moyennes, au plus près de leurs réalités sociales.
édition
Les jours couchés,
Photographies de Pierre Faure,
Texte d’Hélène Gaudy,
Éditions Sur la crête
La plaine de César,
Photographies de Pierre Faure,
Texte de Guillaume Jan,
Éditions Sur la crête
Les jours couchés, première édition pour Pierre Faure, rassemble une partie des images réalisées par le photographe à Chartres de Bretagne, dans le cadre d’une résidence organisée par le Carré d’Art, galerie municipale de photographie. Sensible à la découverte d’un territoire, autant par ses paysages que par les personnes qui y vivent, Pierre Faure a parcouru la ville de juin 2019 à février 2020.
La plaine de César, le nouveau livre de Pierre Faure, paru aux éditions Sur La Crête, a pour cadre les plaines céréalières du nord du bassin parisien, à quelques kilomètres de Beauvais.
BIO
Pierre Faure est né en 1972 à Nice et travaille sur l’ensemble du territoire français. Il a étudié les sciences économiques. Il est membre du Studio Hans Lucas depuis 2013.
Il aborde la question sociale en réalisant un travail d’immersion au sein d’une communauté Tzigane d’Île-de-France (2011-2012). En 2013 et 2014, il s’intéresse à la vie de personnes en grande précarité accueillies en centre d’hébergement d’urgence et tente de saisir dans ce quotidien les figures d’une humanité blessée («Les Gisants», 2013, «Le Bateau», 2014). En parallèle à ces travaux il poursuit depuis 2010 une série sur les arbres urbains, interrogeant la place du végétal en milieu urbain.
Depuis 2015 il documente la France périphérique, en parcourant l’ensemble du pays, il consacre un an, un an et demi à chaque région. Il réalise également des résidences (Le Carré d’art, PETR du Beauvaisis, Cri des lumières,…).
Pierre Faure répond à des commandes corporate (Fondation Abbé Pierre, Emmaüs, CASP,…).
- Visa d’or des solidarité, 2024
- Prix Polka photographe de l’année, 2023
- Nominé pour le prix Niepce, 2023
- Finaliste prix Niepce, 2022
- Lauréat de la commande « Radioscopie de la France », 2022
- Mention d’honneur du prix Caritas, 2020
- Nominé pour le prix de l’académie des Beaux Arts, 2020
- Bourse du CNAP, 2020
- Finaliste du Prix Collection Florence et Damien Bachelot, 2020
- Nominé pour le prix Niepce, 2019
- Finaliste du prix Eugène Smith, 2019
- Prix du Dôme, 2018
- Prix Fidal, 2018
- Lauréat de la Bourse Albert Kahn, 2018
- Prix I shot it, 2017
- Finaliste du prix de l’académie des Beaux Arts, 2017
- Prix Camille Lepage, 2017
- Prix Roger Pic, 2016
Membre du studio Hans lucas.
Ambassadeur Fujifilm.